De Cape Town à Port Elisabeth via le Great Karoo : carnet de voyage en Afrique du Sud

Quinze jours en Afrique du Sud… trop peu de temps pour visiter l’intégralité de ce pays immense! Pour préparer l’itinéraire de notre voyage, nous nous sommes concentrés sur les trois points qui nous tenaient vraiment à coeur : 1-faire un road trip 2-visiter Cape Town et 3-voir de grandes étendues sauvages. Après mûre réflexion (et le déchirement de ne pas aller au célèbre Parc Kruger), notre choix s’est donc porté sur l’itinéraire ci-dessous, un itinéraire qui mêle les spots incontournables comme Cape Town ou Addo National Park mais qui passe également par le Grand Karoo, une région suffisamment hors des sentiers battus pour y ressentir un vrai sentiment d’évasion et de bout de monde. 

 
Voici donc notre carnet de voyage photographique qui résume en quelques images les beautés que nous avons eu la chance de voir. Tout commence par la sublime Cape Town, une ville à la hauteur de sa réputation avec son environnement naturel à couper le souffle. Nous étions logés dans un B&B situé dans le quartier de Tamboerskloof au pied du Signal Hill. Ce quartier nous a beaucoup plu par son architecture (un petit côté Notting Hill super mignon), sa situation idéale proche des endroits stratégiques pour randonner mais aussi avec sa vue incroyable sur la fameuse Table Mountain que nous avons pu admirer sous toutes les lumières possibles. 
 
Table Mountain vue des hauteurs de Tamboerskloof, notre point de chute.
La montagne change d’aspect sans arrêt en fonction de le météo et de la lumière et les nuages en cascade sur le sommet sont particulièrement hypnotiques.
Vue sur le port en fin de journée.
Le très joli quartier de Boo-Kap …et ses enseignes coca cola qui sont le symbole de nombreux voyages
Ce quartier est populaire pour ses maisons très colorées, situé sur les hauteurs, on a également vue sur Lion’s Head
Un quartier paisible où il fait bon flâner, plutôt vers 16/17h quand la chaleur tombe et que la lumière très contrastée met en valeur les couleurs des habitations.
Premier coucher de soleil à Signal Hill, un spot très fréquenté à juste titre car on y accède en voiture, idéal quand on arrive pour prendre ses marques.
Le lendemain matin, départ pour l’incontournable randonnée pour le sommet de Table Moutain, nous avons emprunté le chemin le plus difficile avec des passages d’escalades assez flippant. Ça grimpe dure et on surplombe rapidement Lion’s Head et Signal Hill à droite.
Nous avons commencé l’ascension à 7h du matin, le soleil brûle vite à cette saison, c’est l’été dans l’hémisphère sud.
Descente par le chemin classique: la Skeleton gorge
Coucher de soleil du côté de Lion’s Head et la façade atlantique.
Lever de soleil depuis le jardin de notre hébergement
On consacre une journée à l’exploration de la péninsule du Cap mais l’idée c’est surtout d’aller voir la colonie de pingouins qui squatte la plage de Boulders Beach. Un conseil : y aller tôt, le plus tôt possible et on profite de ces oiseaux magiques seuls au monde. Une partie du parc permet l’observation à partir d’une passerelle qui isole la colonie des visiteurs et l’autre partie du parc permet d’être sur la sable avec les pingouins, un grand moment.
Ces oiseaux hyper graphiques vivent leur vie de pingouins sans en avoir grand chose à faire de notre présence.
On peut rester très longtemps à les regarder évoluer et se dandiner sur la plage.
Au Cap de Bonne Espérance
Paris est loin, on est bien
La route du retour qui remonte vers Cape Town : un conseil faire la boucle en commençant par la partie Est le matin pour remonter par l’Ouest le soir, ainsi on suit le sens du soleil et les plus belles lumières.
Dernière nuit au Cap: trois million d’habitants enroulés autour de la montagne et de l’océan
Le road trip commence: direction Kogelberg Nature Reserve. La route côtière déroule des plages immenses dont seuls les surfeurs profitent, l’eau est glacée et les courant violents.
Kogelberg Nature Reserve est un gros coup de coeur: randonnées, baignades dans la rivière et hébergements en bois tout écolo en pleine nature en font un vrai petit paradis .
Ce parc héberge tout de même des léopards de montagne, impossibles à voir car vivant dans des parties inaccessibles du parc, mais de savoir qu’ils sont là suffit à apporter de la magie au paysage.
Un minuscule extrait de la végétation de dingue rencontrée dans cette réserve : un véritable univers de science fiction
On continue notre route à travers l’Overberg une région aride et agricole sur une piste morne et poussiéreuse pour accéder à notre prochaine destination : De Hoop Nature Reserve
De Hoop Nature Reserve : un bord de mer sauvage, sanctuaire de nombreux animaux 
Toute la côte de De Hoop Nature Reserve est faite de sable blanc et de dunes gracieuses dans lesquelles on peut se balader librement. Un spot de choix pour voir les baleines de juin à septembre 
L’antilope est passée peu de temps avant nous
Les animaux se baladent librement dans la réserve accompagnés de nombreux oiseaux des marais
On quitte la côte pour s’enfoncer dans les terres direction  le petit Karoo (Little Karoo et Klein Karoo en VO)
Beaucoup de pistes poussiéreuses dans cette région au climat semi-désertique
Sur la route avant d’arriver à notre prochaine destination
Les springboks se baladent en groupe, on aura la chance de les voir courir et bondir à travers la pleine, cette gracieuse petite antilope qui n’a l’air de rien galope tout de même à 70km/h
La piste ondule au milieu de paysages arides qui nous enchantent
Des ciels immenses et personne en vue
Dès notre arrivée à Sanbona nous avons la chance d’observer le repas des lions. Cette réserve privée gigantesque héberge tous les animaux emblématique de l’Afrique. Il y a un vraie volonté des propriétaires terriens d’aménager et de préserver des espaces sauvages, le tourisme permet de financer et de sensibiliser à la faune.
Magnifiques girafes que nous avons eu la chance de voir de nombreuses fois durant notre voyage.
Les sublimes paysages de la réserve : immenses étendues écrasées par le soleil
Le ciel étoilé est particulièrement spectaculaire dans cette région semi-désertique où rien ne vient polluer la nuit.
On reprend la piste pour plusieurs heures de route direction le grand Karoo (Great Karoo ou Groot Karoo en VO)
Une route parfaitement rectiligne qui traverse des plaines immenses et vides sur presque 100 km : une vraie expérience de conduite! La température frôle les 40 degrés et nous voyons le ciel se garnir de gros nuages annonciateurs d’orage
Nous arrivons peu de temps avant l’orage au Karoo National Park. L’orage éclate vers 17h et durera toute la nuit.
La tempête tourne autour de notre vallée au soleil couchant et finira par nous tomber dessus quelques heures après.
Au petit matin tout est calme comme si rien ne s’était passé, le lever de soleil est paisible vu de notre bungalow.
Balade au coeur du Karoo National Park, les paysages sont grandioses malgré l’évaporation de la pluie tombée pendant la nuit qui donne des lumières un peu grises.
Les nuages de chaleurs se forment à nouveau annonçant des orages que nous auront presque tous les soirs. Un gnou se balade au milieu des immensités désertiques.
On reprend la route direction Graaf-Reinet et le magnifique Camdeboo National Park dans des paysages qui nous font penser à l’ouest américain
Les routes sont peu fréquentées, on n’y croise pratiquement personne
Seuls au monde, on trace la route à travers l’immensité du Great Karoo.
Camdeboo National Park : une partie de ce parc permet de randonner quelques heures pour de profiter des paysages magnifiques et de la végétation de cette région.
 Les traces du passage de nombreux animaux sont visibles mais nous ne verrons que les oiseaux …et les milles pattes énormes.
Après la matinée consacrée à la marche, direction la partie du parc où les animaux sont visibles. On passera beaucoup de temps à observer les vervets, ces adorables singes qui sont aussi de sacrés voleurs, car malgré toutes nos précautions on en retrouvera un dans notre cuisine en train de boulotter notre pain de mie…
Les singes et les autruches se sont laissés observer pendant toute la durée de notre voyage, on ne s’en lasse pas.
Le panorama sur la ville de Graaf-Reinet, lovée contre le parc naturel et au milieu de nulle part.
Vue sur la vallée de la désolation, le ciel se charge et le vent se lève, encore un orage en perspective
L’idée était d’attendre le coucher du soleil …mais nos projets ont été perturbés par l’accumulation de nuages noirs et des trombes d’eau que nous nous sommes pris sur la tête.
Une impression d’apocalypse.. et une chute des températures de 20°
Les lumières magnifiques accompagnent souvent les mauvaises conditions météo.
Retour à la Vallée de la désolation au petit matin, il fait 7° avec du vent, on est gelé, mais le panorama vaut le détour.
On continue notre périple, direction Moutain Zebra National Park
Toujours aussi peu fréquentée, la route dévoile un panorama étonnant…
…avec encore un petit air d’ouest américain
La piste au coeur du Moutain Zebra National Park
Les gros nuages de pluie créent des formes magiques
Les zèbres de montagne qu’on aura l’occasion d’admirer sous toutes les coutures dans ce parc qui leur est dédié, avec la présence des petits en cadeau bonus.
Mesas et prairie à perte de vue
Le parc est très vallonné et offre une diversité de paysages assez incroyable
Les zèbres se laissent observer d’assez près, chaque animal a des rayures uniques, comme pour nous et nos empruntes digitales.
Les buffles sont très présents également, ils font parties des fameux « big five » appellation qui n’a plus grand sens aujourd’hui puisqu’elle fait référence aux 5 animaux les plus dangereux à chasser à pieds et non au 5 animaux les plus gros ou les plus rares.
Les babouins sont très visibles au bord des routes et pas seulement dans les parcs
Le road trip continue, cette fois notre route va redescendre vers le sud en direction du célèbre Addo Eléphant National Park
Arrêt dans la petite ville de Paterson pour faire le plein d’essence avant de rentrer dans le parc
Addo Elephant National Park porte bien son nom : on peut observer de très nombreux éléphants et on a aussi la chance de voir des petits. Ils arborent une magnifique couleur ocre en raison de la couleur de la terre dans laquelle ils se roulent.
Immense animal parfaitement silencieux, on est toujours très surpris de les voir apparaître au détour d’un virage…
… ou cachés dans les buissons
Des animaux magiques qu’on aura la chance d’observer en toute tranquillité. Malgré la célébrité du parc et le nombre de visiteurs, cela reste étonnamment paisible, c’est une destination incontournable pour voir les éléphants de près.
Nous passerons la fin du voyage dans une réserve privée eco-lodge près de Kenton on Sea
La réserve n’est pas très grande mais a pour but de réintroduire de nombreuses espèces dans un écosystème unique où les terres sont principalement occupée par l’agriculture.
On a la chance d’observer à nouveau des lions avec leurs petits. Le mimétisme de ces grosses bestioles avec nos petits chats domestiques est assez troublant
Les lionceaux font le spectacle et réveillent les adultes pour notre plus grand plaisir.
Dernier jour en pleine nature, le 4×4 de notre guide tombe en panne de batterie, nous devons retourner au camp à pied, c’est là que nous croiserons ce superbe éléphant qui ne fera pas du tout attention à nous.

Notre voyage se termine par une dernière nuit à Port Elisabeth, une grande ville sans beaucoup d’intérêt esthétique qui reçoit de nombreux voyageurs  en raison de son aéroport et de la proximité avec Addo Eléphant National Park, mais c’est une ville qui a le mérite d’héberger de nombreux restaurants et bars très sympas qui permettent de renouer avec la civilisation et de fêter dignement la fin du voyage. 

Dernière nuit en Afrique du Sud, sur les conseils de Daniel, notre guide à Sibuya, nous irons au Beershack, un chouette endroit, très joli, gentiment branché et animé, parfait pour manger une très bonne pizza et goûter à la bière locale: fin de voyage réussie, mission accomplie.

Quelques petits renseignements pratiques en complément des images:

Pour y aller : Air France propose un vol direct pour Johannesburg à des tarifs raisonnables, c’est un vol de nuit d’une dizaine d’heures, vraiment parfait pour ne pas perdre une miette de son temps de vacances. Le vol est assuré par un A380, pour plus de confort en classe éco on peut réserver pour un modique supplément (35€ pp environ) via Air France une place en rangée de deux à l’étage, appréciable sur les longues distances. Pour trouver nos vols, nous utilisons le moteur de recherche Algofly qui est très bien fait et très pratique.

Pour les vols intérieurs: ils sont bons marchés avec les compagnie low cost comme Mango qu’on a utilisée pour aller au Cap. A savoir que nous avons, pour la première fois de notre vie, fait une erreur absolument absurde : nous avons confondu l’heure d’arrivée avec l’heure de départ, bref nous avons loupé notre vol…et tous les vols étaient complets jusqu’au lendemain. Donc, si jamais ça vous arrive, il faut se signaler au comptoir de la compagnie et se mettre en attente pour le vol suivant dans l’espoir qu’il y ait des annulation de dernière minute, ce qui s’est passé pour nous, heureusement. Un petit supplément est demandé mais ce n’est rien comparé à perdre une journée de voyage: une démarche à connaître au cas où! 

Pour se déplacer : on conduit à gauche, c’est un petit coup à prendre, rien de bien compliqué et puis ce n’était pas la première fois pour nous, en Australie et en Namibie on roule aussi à gauche. On a juste un peu tiqué au début car c’était une boîte manuelle mais on s’y est fait très rapidement, pas de stress si ça vous arrive. Nous sommes passés par Europcar et nous avons loué une berline tout ce qui il y a de plus classique qui a très bien supporté les pistes. Bien sûr, si vous pouvez louer un 4X4 c’est toujours un plus pour le confort, pour la position haute (plus pratique pour voir les animaux) c’est aussi un moyen d’avoir accès à certaines pistes réservées aux 4X4 dans les parcs naturels. Attention au budget à prévoir pour la consommation d’essence vu qu’on conduit tout le temps, la route en elle-même mais aussi dans les parcs où les kilomètres se cumulent très vite.

Code de la route: la différence la plus notable ce sont les carrefours: pas de cédez le passage ou de priorité à droite, c’est le premier qui arrive qui passe, un peu bizarre au début mais en fait plutôt pratique.. et logique. A savoir quand même que, globalement, la conduite est rapide et sportive. Sur les nationales (donc deux voies) la limitation est à 120 (!!). Un truc aussi : si un conducteur veut vous doubler il s’attend à ce que vous vous mettiez sur la bande d’arrêt d’urgence pour le laisser passer, ne vous étonnez pas si on vous klaxonne car tout le monde fait ça. Et la conduite à Cape Town est particulièrement sportive et tendue, il faut mieux être prévenu. Pour se garer, sachez qu’il y a toujours et partout des gardiens de parking qui vous aident à faire vos manoeuvres et qui gardent les voitures, c’est un moyen de subsistance pour de nombreux citoyens et il est convenu de les payer entre 2 et 5 Rand pour leur service (30 centimes d’euros). 

Pour manger : On a choisi principalement des hébergements autonomes et équipés pour faire nos repas nous-même, il y a des supermarchés un peu partout et même dans les parcs, au Visitor Center, il y a toujours le minimum vital (qui se résume à de la bière et de la viande pour le sacro saint barbecue). C’est une solution que l’on conseille vivement pour son côté économique mais surtout pour le confort de choisir sa nourriture et de la déguster tranquillement « chez soi » car tous les hébergements des parcs ont des terrasses/jardins (…et des barbecues) pour profiter de la nature magnifique. Une forme de camping super confort en fait. Et puis faire ses courses à l’étranger, c’est l’occasion de transformer ce qui est une corvée dans notre quotidien en une amusante aventure exotique, la magie du voyage! Détail amusant : on n’a jamais autant mangé d’olives que là bas, il y a des oliviers partout et elles sont délicieuses. Le plat le plus vu  à la carte des restaurant? La salade grecque (!!) Mais si vous voulez manger local, il faut essayer le Bobotie, une sorte de hachis parmentier sucré et ultra nourrissant, parfait la veille d’une épreuve sportive.

-Pour dormir : les bungalow situés dans les parcs nationaux, c’est un super plan, un peu vieillot mais c’est bien leur seul défaut sinon c’est tout confort et surtout merveilleusement situé avec des vues sublimes dans la nature (et des fois même une piscine) pour un tarif plus qu’abordable. On a adoré le principe. Enorme coup de coeur pour les maisons écolo de la Kogelberg Nature Reserve qui conjuguent brillamment confort, esthétisme et respect de l’environnement.

-Pour randonner : Entre le principe du road trip et des safaris, on fini par passer beaucoup (trop) de temps dans sa bagnole et on était content d’avoir sur notre chemin des parcs comme Camdeboo  qui permettent de marcher quelques heures et d’avoir les pieds dans cette nature superbe. Car il est bien sûr interdit de descendre de son véhicule dans les parcs, que ce soit pour éviter de se faire grignoter par un lion ou pour éviter de faire peur aux antilopes et autres oiseaux rares qui veulent nicher en paix. En ce qui concerne la randonnée de Table Mountain à Cape Town, le chemin de montée que nous avons emprunté était dangereux et très sportif mais le chemin classique n’est pas super facile non plus, il n’est pas dangereux mais physique de part son dénivelé et nous avons croisé dans la descente beaucoup trop de voyageurs pas du tout équipés qui souffraient de la chaleur et du manque d’eau (on a même du donner de notre eau à des personnes qui se sentaient mal). Chaque année des randonneurs se perdent ou se blessent car la proximité directe avec la ville donne une illusoire impression de sécurité alors que c’est un parc naturel sauvage de montagne avec tout ce que ça comporte de précautions à prendre. Et en plus il y a un super téléphérique pour tous ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas randonner. 

Pour voir les animaux: il y a les parc nationaux, les réserves naturelles et les réserves privées. Les réserves privées offrent un service incomparables et sont un point de chute de luxe, avec la « presque » garantie de voir les animaux les plus emblématiques tels les lions ou les rhinocéros. C’est un budget, c’est ultra tout confort  et c’est loin d’être désagréable. De notre expérience, on peut simplement dire qu’on est heureux d’avoir essayé, on a rencontré des gens très chouettes et des guides impliqués, on a profité des chambres gigantesques et du tout compris, mais ce n’est pas forcément ce qu’on retiendra le plus ni ce qu’on pourrait conseiller absolument, ne serait-ce que parce qu’on ne voit les animaux qu’accompagnés et, mine de rien, ça change tout. En tout cas pour nous. On a adoré rencontrer les animaux au hasard dans les parcs nationaux: flipper de ne rien voir du tout parce que c’est grand et que les bestioles font leur vie et que, même dans un parc national dédié à leurs présence, ce n’est pas garanti de voir quoi que soit. Quand on tombe sur un troupeau de zèbres alors qu’on roule depuis une heure en se disant que c’est peine perdue et bien c’est un beau cadeau et on en profite pleinement. Ou voir un troupeau de buffles au volant de sa petite voiture, ça donne des frissons. Nous avons expérimenté Sanbona, ultra luxe et Siboya, éco-lodge, sur trois nuits de notre voyage. A choisir, la découverte par soi-même est la plus belle des petites aventures à s’offrir pour les touristes que nous sommes.

pour partir : nous avons confié notre voyage à l’agence Kamaroutes. Pour la plupart de nos voyages lointains (Namibie, Basse Californie, Thaïlande, Philippines, Chine) nous choisissons une agence de voyage francophone locale pour nous guider dans l’organisation et nous faire sortir des sentiers battus. Kamaroutes est à l’écoute, a fait de son mieux pour s’adapter à nos exigences parfois un peu contraignantes et nous a apporté de nombreux très bons conseils, en particulier sur l’hébergement. On aime cette façon d’organiser nos voyages mais en particulier pour la Nabimie et pour l’Afrique du Sud, nous conseillons vivement de faire appel à une agence de voyage comme Kamaroutes pour l’organisation des hébergements dans les réserves nationales ou privées, autant pour gérer les disponibilités que pour bénéficier de tarifs avantageux.

pour finir : un magnifique voyage qui peut convenir à tout le monde tellement c’est une façon safe et plutôt bon marché pour découvrir l’Afrique australe et ses animaux. On ressent un soucis évident de la mise en valeur du patrimoine écologique et de la préservation de la faune. Les inégalités sociales y sont dures et visibles, et pas toujours faciles à assumer. C’est aussi un pays où, si on s’enfonce un peu dans les terres, on tombe sur des villages un peu hippies, un peu décalés. Un pays immense, complexe, qu’on ne peut bien évidement pas appréhender et comprendre en si peu de temps, qui nous est étrangement familier de part ses échos historiques et pourtant tellement loin de nos codes ou de notre culture et si difficile à comprendre. Ce n’est pas une destination anodine, ce n’est pas seulement une destination de voyage de vacances, c’est aussi une histoire qu’on embrasse et qu’on est obligé d’intégrer. Une expérience en somme.

Pour les oreilles: on avait une compile de musique de très bon goût, mais avec ces histoires de singes dans la cuisine et d’éléphants à voir absolument, on a eu notre chère Brigitte Fontaine dans la tête pendant tout le voyage 

 

Les commentaires sont ouverts si vous avez des questions sur ce voyage ou des informations à partager sur ce pays, n’hésitez pas!

 

Petit florilège de nos hébergements: Kogelberg, Sanbona, De Hoop, Moutain Zebra et Sibuya.

© Carnet de voyage en Afrique du Sud par le Studio Cabrelli

 

 

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